A propos de l’ouvrage principal d’Edouard Ganche sur Frédéric Chopin : texte du chapitre
1 (édition de 1937).
Classement : biographies ; Chopin
Ceci est une annexe de la page Edouard Ganche 2 Etude du chapitre 1 (édition de 1937).
Transcription du chapitre
« Page 15
Frédéric Chopin ! Ce nom brille dans l’apothéose des gloires éternelles, il est représentatif d’un idéal d’art et de sentiments. Nul artiste n’eut jamais davantage la passion du beau ni l’âme plus sublime. Son œuvre est la résultante des impressions intensives de son être, elle traduit des passions humaines. Son génie se mire et s’alimente aux sources du patriotisme et de l’amour. Il est le chantre héroïque d’une nation opprimée, il est le divin musicien de tout l’amour. On trouve dan sa musique des abîmes de désespérance, des infinis de rêves, à côté d’expansions ardentes. Elle nous dit nos propres douleurs, nos joies et nos transports. Ce sont les pages de notre vie spirituelle que nous suivons dans les pages de l’œuvre de Chopin ; nous aimons et nous pleurons avec lui et toute sa musique nous pénètre et nous subjugue. Sa compréhension exige une intelligence et un cœur, ces deux éléments du grand art. mais ceux qui voient ses beautés et en reçoivent les impressions profondes l’aiment d’un amour infini. A ceux-là, l’œuvre de Chopin apparaît comme un temple sacré, un paradis de l’harmonie où ils viennent avec dévotion célébrer un culte idéal.
Frédéric Chopin ! Ce nom brille dans l’apothéose des gloires éternelles, il est représentatif d’un idéal d’art et de sentiments. Nul artiste n’eut jamais davantage la passion du beau ni l’âme plus sublime. Son œuvre est la résultante des impressions intensives de son être, elle traduit des passions humaines. Son génie se mire et s’alimente aux sources du patriotisme et de l’amour. Il est le chantre héroïque d’une nation opprimée, il est le divin musicien de tout l’amour. On trouve dan sa musique des abîmes de désespérance, des infinis de rêves, à côté d’expansions ardentes. Elle nous dit nos propres douleurs, nos joies et nos transports. Ce sont les pages de notre vie spirituelle que nous suivons dans les pages de l’œuvre de Chopin ; nous aimons et nous pleurons avec lui et toute sa musique nous pénètre et nous subjugue. Sa compréhension exige une intelligence et un cœur, ces deux éléments du grand art. mais ceux qui voient ses beautés et en reçoivent les impressions profondes l’aiment d’un amour infini. A ceux-là, l’œuvre de Chopin apparaît comme un temple sacré, un paradis de l’harmonie où ils viennent avec dévotion célébrer un culte idéal.
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L’existence de Chopin est en parfaite concordance avec son œuvre. L’une et l’autre
ont les mêmes caractères de noblesse, de pureté, d’élévation. Sa vie se partage
en deux périodes qu’on peut appeler Polonaise et Française. Ses vingt premières
années se passent en Pologne où il est né et ne reviendra jamais ; ses
dix-neuf dernière années s’écoulent à Paris où il conquiert la gloire et où il
meurt. En France, Chopin a vécu au milieu de l’élite de la société et d’une
pléiade d’artistes de génie. Il a figuré dans son époque d’une manière très
distinctive et personnelle, et l’histoire de son existence, de ses travaux, de
ses efforts, de ses idées, de ses succès et de ses souffrances, illustre
puissamment son œuvre et nous la rend encore plus attachante. (1).
*
Pour les historiens de Frédéric
Chopin, un peu d’incertitude a longtemps subsisté relativement à la date de sa
naissance et à la nationalité de ses ancêtres paternels. Ces deux questions ont
motivé de nombreuses controverses, justifiées par des témoignages
contradictoires ou vagues. En tenant compte des lettres et des usages de sa famille,
on déduisait forcément que Chopin était né le 1er mars 1809. Ses
parents lui envoyaient leurs souhaits pour la saint Frédéric le 5 mars et
fêtaient en même temps l’anniversaire de sa naissance. Sa sœur Louise lui
écrit : « mon bien-aimé Frédéric. C’est aujourd’hui seulement que
nous venons te souhaiter une bonne fête pour le 1er et le 5
mars… » Ces dates se retrouvent dans une lettre de la mère de Chopin, sur
un portrait à l’huile
Note 1. Je ne voudrais point
manquer de citer au début de ce livre les œuvres antérieures et considérables
de Karasowski, et de Frédéric Niecks sur Chopin, et de Wladimir Karénine sur
George Sand.
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par Miroszewski, dans la correspondance de Jane Stirling.
Le 11 janvier 1833, Chopin,
adressant une lettre (1) d’adhésion à la
Société Littéraire Polonaise de
Paris, disait être né le 1er mars 1810 (2) dans le village de
Zélazowa Wola, palatinat de Mazovie. Il est donc surprenant que ses
contemporains et ses premiers biographes aient pu indiquer l’année 1809, comme celle
de sa naissance.
En 1893, l’extrait de naissance
de Chopin fut retrouvé et publié par l’abbé Bielawski, curé de Brochów. Ce
document authentique et précis mentionnait une nouvelle date, très peu
différente de celle indiquée par Chopin, et qui prévalut aussitôt. Voicie, - traduit
du polonais – le texte de cette pièce importante.
« En l’an mil huit cent dix,
le vingt-trois du mois d’avril, à trois heures de l’après-midi. Devant nous,
curé […] de Brochow, […], district de Sochaczew, département de Varsovie, s’est
présenté Nicolas Chopyn père, âgé de quarante ans, domicilié au village de
Zelazowa Wola, qui nous a présenté un enfant du sexe
Note 1 Cette lettre restée
ignorée se trouve à la Bibliothèque Polonaise de Paris, dans les Archives de la
Société Littéraire Polonaise, dissoute en 1891.
En voici le texte traduit du
polonais :
« La lettre par laquelle
vous m’annoncez mon élection comme membre associé de la Société Littéraire,
m’est parvenue le 15 courant.
« Je vous prie, M. le
Vice-Président, d’exprimer ma reconnaissance à mes compatriotes pour leur
témoignage d’encouragement et leur indulgence. L’honneur de faire partie de
leur association sera pour moi un stimulant à de nouveaux travaux répondant au
but de la société qui peut compter sur mon dévouement.
« F.-F. Chopin.
« Né le 1er mars
1810, au village de Zélazowa Wola, Palatinat de Mazovie.
« Paris, le 16 janvier
1833. »
Note 2 : La date du 1er
mars est confirmée par Jane Stirling dans une lettre à la sœur de Chopin, en
1851. Elle lui écrit le 1er mars : « Il m’a dit une
fois : ma famille, une directrice de pensionnat et vous, savez seuls le
jour de mon anniversaire. » Ce jour-là il éprouvait une nécessité
enfantine d’entendre des paroles de tendresse.
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masculin, né dans sa maison le vingt-deux de février à six heures du soir, cette
année, déclarant qu’il est né de lui et de Justyna Krzyzanowska, son épouse, âgée
de vingt-huit ans, et que son désir est de lui donner deux prénoms : Frédéric-François.
Après avoir fait cette
déclaration, il nous montra l’enfant en présence de Jozef Wyrzykowski, économe,
âgé de trente-huit ans, et de Fryderyk Geszt, qui a fini sa quarantième année,
tous les deux domiciliés au village de Zelazowa Wola. Le père et les deux
témoins ayant lu l’acte de naissance qui leur fut présenté, déclarèrent savoir
écrire. Nous avons signé le présent acte, abbé Jan Duchnowski, curé de Brochow,
remplissant les fonctions d’employé de l’état civil.
(Signé) Nicolas Chopin, père. »
Le court écart de huit jours
entre les dates citées dans la lettre à la Société Littéraire Polonaise et dans
l’extrait de naissance rend admissible la légère erreur de Chopin. L’acte de
l’état civil faisant foi contre toute autre déclaration, le 22 février 1810 fut
considéré définitivement comme la date de la naissance de Chopin et son
centenaire fut célébré dans tous les pays en février 1910.
L’incertitude du musicien sur la
date de sa naissance était moins singulière que son ignorance absolue de la
famille de son père, du lieu de sa résidence en France, et de son milieu
social. Rien ne lui permit de les connaître ni de les découvrir.
*
L’origine du père de Frédéric
Chopin, le lieu de sa naissance, motivèrent longtemps des suppositions variées
et
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toujours fausses. Après le traité de Riga* de 1921, les Russes ayant restitué
aux Polonais de nombreuses archives, l’on y découvrit un dossier concernant
Nicolas Chopin et quatorze lettres de son fils. Ces documents furent publiés à
Varsovie en 1926, par M. Stanislas Pereswiet-Soltan, et nous y lûmes le nom du
lieu de naissance que Nicolas Chopin avait caché : Marainville, dans les
Vosges. Nous demandâmes (1) aussitôt, l’examen des registres de l’église au
curé de la commune, et l’acte de baptême que nous reproduisons, indique la date
de naissance de Nicolas Chopin et le métier de son père (2).
Nicolas, fils
légitime de François Chopin charon et
de Marguerite Deflin, son épouse de Marainville, est né le quainze, a été baptisé le seise avril mil sept cent soixante et
onze. Il a eu par parrain Jean Nicolas Deflin, garçon de Diarville et pour
marraine Thérèse Chopin, fille de Xirocourt, qui a fait sa marque. P. Leclerc,
curé de Diarville.
Ce lorrain, né à Marainville,
devait, vers sa dix-huitième année, s’enfuir à Varsovie et ne jamais donner
signe de vie à ses parents. Interrogé sur son origine familiale, il répondait
laconiquement qu’il était venu de Nancy et Français. Ni sa femme, ni ses
enfants, ni personne n’en apprirent davantage.
Note 1. Consulter la revue La Pologne du 15 janvier 1927, au sujet
de ces recherches.
Note 2. Voir : L’origine Française de Frédéric Chopin,
dans notre livre Voyages avec Frédéric
Chopin. (Mercure de France).
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Frédéric Chopin était bien fils d’un français qui se polonisa entièrement et
volontairement, il était petit-fils d’un paysan français, mais il ne se
reconnut lui-même que polonais, ignora ses ancêtres du côté, et ne s’exprima
bien que dans sa langue maternelle, le polonais. En 1835, Marie Wodzinska lui
disait dans une lettre : « Nous ne cessons de regretter que vous ne vous
appeliez pas Chopinski, ou qu’il n’y ait pas d’autres marques que vous êtes
Polonais, car de cette manière les Français ne pourraient nous disputer la
gloire d’être vos compatriotes. »
Le génie de Chopin est éminemment
national, et son œuvre a comme empreinte constante, l’esprit polonais. Chopin
fut Polonais à l’extrême et il eût considéré un doute à ce sujet l’équivalent
d’une injure grave. « Je suis un vrai Mazovien », écrit-il à ses
parents, le 20 juillet 1845. et dans une autre lettre de 1846, il
déclare : « Dans un mois, j’espère trouver encore Nowakowski… Avec
lui, au moins, je parle notre langue. »
Désireux de voir la Pologne, le
père de Chopin vint à Varsovie vers 1789 et accepta la situation de comptable
dans une manufacture de tabac dirigée par un Français.
Après avoir connu un siècle de
prospérité et d’éclat à partir du règne de Sobieski, la Pologne tomba dans un
état de perpétuelle anarchie et sa ruine commença.
La confédération de Bar, dirigée
contre les Russes, aboutit en 1772 au premier partage de la Pologne entre la
Russie, la Prusse et l’Autriche. La Russie intervint à nouveau au moment de la
guerre civile de 1792 et malgré la vaillance de Kosciusko, la Pologne trahie
par la Prusse subit un second démembrement. A cette époque Nicolas Chopin
s’engagea dans la garde nationale et devient rapidement capitaine. Le 5
novembre 1794, Praga, faubourg de Varsovie, étant pris d’assaut par Souvarov
[sic], le capitaine Chopin eût été infailli-
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blement tué si sa compagnie n’avait été relevée quelques heures avant
l’épouvantable massacre qui suivit. Un troisième partage raya la Pologne du
nombre des nations indépendantes. Par le traité de Tilsit en 1807, Napoléon
rendit l’indépendance à une petite portion de la Pologne érigée en Duché de
Varsovie et placée sous la souveraineté de Frédéric-Auguste, roi de Saxe, mais
en 1815 le duché fut réuni à la Russie.
Nicolas Chopin avait appris la
langue polonaise et s’était passionné à la politique de cette nation, luttant
pour reconquérir sa liberté. Malheureusement la situation menaçante du pays
entravait le commerce, et la manufacture de tabac où travaillait Nicolas Chopin
dut fermer. Deux fois la maladie l’empêcha de revenir en Lorraine, selon son
désir. Pour vivre il essaya de donner des leçons de français et eut la chance
d’être nommé professeur des enfants de la staroscina (1) Laczynska (2). Il s’accoutumait de plus en plus aux
milieux polonais. Varsovie offrait un spectacle pittoresque, avec sa population
composée d’un extraordinaire mélange de Russies, d’Allemands, de Juifs et
d’étrangers de toutes races.
Les rues de Varsovie sont larges,
raconte J.-E. Hitzig, qui séjourna en 1807 dans la capitale polonaise. Elles
sont bordées de palais édifiés dans le plus pur style italien, et de baraques en
bois prêtes à s’écrouler à tout instant sur leurs habitants. C’est le
rapprochement de la pompe asiatique et de la saleté du Groënland. Une
population affairée forme par ses contrastes une véritable procession de
masques. On voit des Juifs barbus, des moines vêtus d’habits divers, des
religieuses de toutes sortes entièrement voilées et plongées dans leur
méditation. Des
Note 1. Epouse d’un staroste. Le
staroste était le seigneur d’une starostie ou fief.
Note 2. Une des filles de la
staroscina Laczynska, la comtesse Marie Walewska, eut de Napoléon 1er
un fils, Alexandre Walewski, qui devint premier ministre de Napoléon III.
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bandes de jeunes Polonaises habillées de manteaux de soies claires bavardent
dans les squares, parmi de vieux et vénérables Polonais avec leur moustache,
leur caftan, le ceinturon, l’épée et des bottes jaunes et rouges. Les jeunes
gens portent les plus incroyables modes parisiennes. Turcs, Grecs, Russes,
Italiens et Français se coudoient.
La police, très tolérante,
n’intervient pas dans les amusements populaires, et les rues et les squares
sont envahis d’ours dansants, de chameaux et de singes devant lesquels
s’arrêtent les voitures les plus élégantes aussi bien que les portefaix.
En 1800, Nicolas Chopin devient
précepteur du fils de la comtesse Skarbek, à Zelazowa Wola, près de Sochaczew.
Il rencontre là une jeune fille, Justine Krzyzanowska, qu’il épouse le 2 juin
1806. Nicolas Chopin avait trente-sept ans et sa femme vingt-quatre. Ils eurent
quatre enfants, trois filles et un fils. Louise, l’aînée des filles, qui
témoigna beaucoup d’affection et de dévouement pour son frère Frédéric, épousa
Joseph Calasante Iedrzeïewicz, professeur de droit administratif à l’Institut
d’agronomie rurale de Marimont. La fille puînée, Isabelle, épousa Antoine
Barcinski, instituteur primaire, puis inspecteur au Gymnase du gouvernement de
Varsovie et, vers 1860, directeur de l’Administration de la navigation à vapeur
sur la Vistule. Dans ses lettres, Frédéric Chopin nomme plaisamment ce
beau-frère « Antolo Bartolo » ou « Antososko Bartolosko ».
Emilie, la troisième fille mourut à quatorze ans, en 1827.
Le 22 février 1810, naissait, à
Zelazowa Wola, le second (1)
Note 1. Tous les biographes de
Chopin ont prétendu qu’il était le troisième enfant. Dans ses Préludes sur
Chopin, M. Ferdinand Hoesick a relevé cette erreur en donnant la description
des tombeaux de la famille Chopin. Au cimetière des Powazki, à Varsovie, la
date exacte de la naissance d’Isabelle, 9 juillet 1811, est gravée sur la
pierre tombale.
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enfant de Chopin, Frédéric. La comtesse Anna Skarbek fut sa marraine et lui
donna le prénom de son fils (1). Bientôt toute la famille dut habiter Varsovie,
car, le 1er octobre 1810, Nicolas Chopin était nommé professeur de français
au Lycée, nouvellement créé, de cette ville. Il obtint les mêmes postes à
l’Ecole d’Artillerie et du Génie le 1er janvier 1812, et à l’Ecole
militaire préparatoire en 1815. Pendant quelques années, les moyens d’existence
de la famille furent réduits au juste nécessaire. Nicolas Chopin gagnait peu,
et la misère gênait toutes les classes de la société.
Parlant de la situation de la
Pologne en 1812, M. de Pradt, ambassadeur de Napoléon, dit que « l’armée
n’était pas payée, les officiers étaient en guenilles, les meilleures maisons
en ruines, les plus grands seigneurs forcés de quitter Varsovie pour trouver
l’argent dont ils avaient besoin ».
Frédéric Chopin ne souffrit point
de cette situation difficile et son enfance fut heureuse. Il avait les soins
attentionnés d’une mère excellente. « Elle était sa seule passion », affirmait
George Sand. Son père savait lui enseigner les préceptes d’une vie
intellectuelle et morale. Dans ses Mémoires,
le comte Frédéric Skarbek, devenu professeur à l’Université de Varsovie, loue
les qualités et le caractère de son premier éducateur, Nicolas Chopin. Il resta
en relation amicale avec tous ses élèves, et de nombreuses personnalités du
monde artistique et scientifique furent ses amis. Afin d’augmenter le bien-être
des siens, il avait ouvert un pensionnat pour les jeunes gens riches. Parmi
ceux-ci, Frédéric Chopin trouva ses
Note 1. Extrait de l’acte de
baptême de Frédéric Chopin : Moi, Ignace Maryanski, vicaire de l’Eglise,
j’ai accompli la cérémonie sur un enfant baptisé de l’eau, auquel on a donné
ces noms de Frédéric-François, né le 22 février de M. Nicolas Choppen,
Français, et de Justine Krzyzanowska, époux légitimes. Les parrain et marraine
sont : M. François Grebecki, du village de Ciuliny ( ?illisible) et
comtesse Anna Skarbek, de Zelazowa Wola.
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amis intimes : Titus Woyciechowski, Fontana, les frères Wodzinski. Après
la Révolution de 1831, Nicolas Chopin tint encore les fonctions d’examinateur à
l’école d’instituteurs, et de professeur de français à l’Académie du Clergé catholique
romain. La correspondance échangée avec Frédéric Chopin par tous les membres de
sa famille (1) montre leur affection mutuelle et la tranquillité de leur vie.
Note 1. Nicolas Chopin mourut en
mai 1844, Justine Chopin en octobre 1861, Louise Iedrzeïewicz, le 29 octobre
1855, Isabelle Barcinski en 1881. »
Notes
*Bielawski, curé de Brochów (en 1893) : Thomas
Bielawski (Tomasz Bielawski), cité dans
Niecks (cf. page « Bielawski,
the present cure of Brochow parish church of Zelazowa -” Chopin : the Man and His Music ») et par un article (en
polonais) de Piotr Mysłakowski et Andrzej Sikorski, que l’on trouve sur le site du Narodowy Instytut Fryderyka
Chopina et sur le site Portal historyczny :
« Kościelny akt chrztu odkrył jako pierwszy ksiądz
Tomasz Bielawski, w latach 1879-1916 proboszcz w Brochowie i opublikował go w
„Echu Muzycznym” i „Słowie” w styczniu 1893 r.[2] Następnie Ferdynand Hoesick
odnalazł także akt cywilny urodzenia, a datę 22 lutego 1810 r. rozpropagował w
swojej kilkakrotnie wznawianej biografii Chopina.[3]
[2] [Ks. T. Bielawski], Listy do redakcji
„Słowa". Data urodzin Chopina, "Słowo" (Warszawa) 1893, nr
11, s. 203; Data urodzin Fryderyka Chopina [List ks. T.
Bielawskiego], "Echo Muzyczne, Teatralne i Artystyczne" 1893, nr 3,
s. 29-30. Redakcja "Echa Muzycznego" publikując list ks. Bielawskiego
wyraziła zdziwienie, że ani matka, ani siostry kompozytora nie zareagowały na
błędną datę 1 (2) marca 1809 r., opublikowaną w wielu życiorysach kompozytora.
List ten wkrótce ogłoszony został także w innych częściach Polski, np. w
"Dzienniku Poznańskim" 1893, nr 19, dodatek.
[3] F. Hoesick, Chopin.
Życie i twórczość, t. I (1810-1831), Warszawa 1904, s. 23-25. »
*Traité de Riga (ou « Paix de Riga ») : signé
le 18 mars 1921 entre la Pologne et la Russie (soviétique) ; un autre
traité de Riga, entre la Lettonie et la Russie, date du 11 août 1920.
*Pereswiet-Soltan : Stanislas Pereswiet-Soltan (Stanisław Pereświet-Sołtan), qui apparaît
sur Internet comme auteur du livre Listy
Fryderyka Chopina do Jana Białobłockiego, Varsovie, Editions Zwiazku narod. polskiej mlodziezy
akademickiej, 1926 (cf Worldcat) ;
plusieurs homonymes.
Analyse et commentaires
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Création : 23 juillet 2013
Mise à jour : 10 avril 2014
Révision : 22 août 2017
Auteur
: Jacques Richard
Blog :
Sur Frédéric Chopin Questions historiques et biographiques
Page : 84 Edouard Ganche 2 Chopin (1937) : texte du chapitre 1
Lien : http://surfredericchopin.blogspot.fr/2013/07/e-ganche-2-chapitre-1-1937-texte.html
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