samedi 7 octobre 2017

310. L'enseignement en Lorraine vers 1780

Quelques informations sur l’enseignement en Lorraine durant l’enfance de Nicolas  Chopin


Classement : biographie ; Nicolas Chopin ; histoire de la Lorraine




Troisième partie : La nationalité de Frédéric Chopin, notamment :



Ceci est un complément de la page Les études de Nicolas Chopin : que sait-on de l’’enseignement en Lorraine à l’époque de l’enfance et de l’adolescence de Nicolas  Chopin, né en 1771 et parti en 1787 pour la Pologne ?

Sources
L’alphabétisation de la France
*Jacques Ozouf et François Furet, Lire et écrire L’alphabétisation des Français de Calvin à Jules Ferry, Paris, Editions de Minuit, 1977
*Michel Fleury et Pierre Valmary, « Les progrès de l'instruction élémentaire de Louis XIV à Napoléon III, d'après l'enquête de Louis Maggiolo (1877-1879) », Population, 1957, Volume 12, n° 1, pp. 71-92
L’enseignement en Lorraine
*Alix de Rohan-Chabot, Les Ecoles de campagne en Lorraine au XVIIème siècle, 1969 [thèse de 3ème cycle] (lien 1 ; lien 2)
*Louis Maggiolo, Historique de l’instruction publique dans les Vosges avant et après 1789, Nancy, 1889
*Louis Maggiolo, Pièces d’archives et documents inédits pour servir à l’histoire de l’instruction publique en Lorraine, Nancy, 1874
*Louis Maggiolo, De la condition de l’instruction primaire et du maître d’école en Lorraine avant 1789, Paris, 1889
*Louis Maggiolo, Les Ecoles avant et après 1789 dans la Meurthe, la Meuse, la Moselle et les Vosges, Nancy, s. d.

L’alphabétisation de la Lorraine à la fin du XVIIIème siècle
Selon le livre de Jacques Ozouf et François Furet, la Lorraine fait alors partie de la France fortement alphabétisée.
Leurs résultats se fondent sur les signatures au mariage ; les actes de mariage comportent les signatures de 6 personnes : les époux et quatre témoins). Par recoupement, on constate en effet que la capacité à signer est globalement bien liée avec la capacité à lire et à écrire (c'est-à-dire qu’en général, les gens n’apprenaient pas à signer juste pour pouvoir frimer le jour d’un mariage).
A la fin du 17ème siècle, les Vosges ont un taux de signature au mariage supérieur à 30 % pour les hommes ; à la fin de l’Ancien Régime, on atteint un taux supérieur à 90%.
Dans ces conditions, il serait impensable que le fils d’un paysan notable dans son village n’ait pas reçu un enseignement élémentaire de bon niveau, qui pouvait inclure une initiation au latin, si le maître d’école le pouvait.

Les établissements scolaires
Enseignement primaire
A venir

Enseignement secondaire
Dans le livre, Les Ecoles avant et après 1789 dans la Meurthe, la Meuse, la Moselle et les Vosges, Nancy, s. d., page 15, Louis Maggiolo énumère les établissements d’enseignement secondaires en indiquant parfois une date (sans doute la plus ancienne attestation) ; en ce qui concerne les Vosges, il donne le nom des établissements suivants : 
Régences
Bulgnéville 1743
Charmes 1715
Châtel 1710
Châtenois 1708
Dompaire 1750
Mirecourt (1404 ( > 1793)
Raon-l’Etape 1706
Sénaïde [Senaide] 1760
Vittel 1710
Collèges
*Bruyères 1721
*Damblain 1678
*Épinal 1668 (> 1793)
*Lamarche 1783
*Mirecourt 1404 ( > 1793)
*Neufchâteau 1340 ( > 1793)
*Rambervillers 1613
*Remiremont 1589 ( > 1793)
*Saint-Dié 1751
Séminaire
Saint-Dié 1777



Création : 7 octobre 2017
Mise à jour :
Révision :
Auteur : Jacques Richard
Blog : Sur Frédéric Chopin Questions historiques et biographiques
Page : 310 L'enseignement en Lorraine vers 1780
Lien : http://surfredericchopin.blogspot.fr/2017/10/lenseignement-en-lorraine-vers-1780.html








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